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13 juillet 2017 4 13 /07 /juillet /2017 15:31
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3 janvier 2017 2 03 /01 /janvier /2017 15:19

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10 novembre 2016 4 10 /11 /novembre /2016 16:34
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10 novembre 2016 4 10 /11 /novembre /2016 15:56
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8 novembre 2016 2 08 /11 /novembre /2016 14:29

 

La CGT se félicite de la mobilisation en ligne #7novembre16h34 qui permet de remettre la question des inégalités salariales sur le devant de la scène. La vitesse avec laquelle les internautes se sont emparées de l’initiative confirme bien que les inégalités sont devenues inacceptables pour les salarié-es. Le succès de la campagne #VieDeMère lancée par la CGT et son UGICT le 3 octobre en offre la démonstration.

La CGT souhaite que cette dynamique puisse trouver sa traduction sur le terrain. La CGT adresse donc un courrier aux organisations syndicales et associations féministes leur proposant de se rencontrer pour travailler à la concrétisation d'une journée d'action et de grève pour les droits des femmes, à l'occasion du 8 mars par exemple.

La mobilisation des organisations féministes et syndicales se heurte au blocage du patronat et à l’inertie des pouvoirs publics depuis de trop longues années. En France, malgré 8 lois successives, il y a encore 26% d’écart de salaire et toujours pas de réelle sanction pour les entreprises qui discriminent.

En France, il a toujours des situations comme celle d’Ayele, caissière à la Courneuve, licenciée après une fausse couche provoquée par des conditions de travail scandaleuses.

Les inégalités ne sont pourtant pas une fatalité. Des mesures très simples permettraient d’instaurer l’égalité professionnelle rapidement.

La CGT rappelle ses revendications :

-       Instaurer des sanctions réellement dissuasives pour les entreprises qui discriminent. 60% des entreprises soumises à l’obligation d’être couvertes par un accord ou un plan d’action ne le sont pas. Seules 97 d’entre elles ont été sanctionnées

-       Lutter contre la précarité et les temps partiels inférieurs à 24h hebdomadaires

-       Augmenter les salaires des métiers à prédominance féminine

-       Lutter contre les inégalités sur les carrières

-       Instaurer une action de groupe pour permettre aux femmes d’agir ensemble en justice contre les discriminations dont elles sont victimes

-       Permettre à toutes et tous d’articuler carrière professionnelle et parentalité : réduire le temps de travail, protéger les femmes des discriminations liées à la grossesse et à la maternité…

L’action gouvernementale ne peut se limiter à de la communication. Le gouvernement va-t-il enfin affronter le patronat pour imposer l’égalité professionnelle ? Le gouvernement va-t-il enfin se donner les moyens d’être exemplaire dans la fonction publique ?

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8 novembre 2016 2 08 /11 /novembre /2016 10:26

Les « Pythies » des temps modernes s’appellent IPSOS, IFOP, SOFRES etc… : sociétés d’études multinationales qui réalisent plus de 80% de leur chiffre d’affaires en sondant les cœurs et les reins des consommateurs du monde entier au profit des plus grands groupes tels que : l’Oréal, LVMH, Nestlé, mais aussi le Gouvernement et la presse.

Chez IPSOS, groupe présent dans plus 87 pays, l’entreprise s’est allouée, depuis 40 ans, les services d’une main d’œuvre bon marché et ultra-flexible. Bien avant les « contrats zéro heure » anglais et sous couvert d’une convention collective (dite « Syntec ») plus qu’arrangeante, IPSOS a utilisé plus de 99% des salariés enquêteurs sondeurs vacataires sous contrats précaires pendant 40 ans. Des CDD d’usages signés de façon quotidienne ou hebdomadaire, pour certains pendant plus de 20 ans… Les fameux contrats courts qui coûtent si chers à l’UNEDIC (5 milliards) et qui permettent d’utiliser une main d’œuvre permanente sans leur accorder de contrat à durée indéterminée ou du travail à temps complet.

À qui profite le plus crime ?

D’un côté, vous avez IPSOS dont le chiffre d’affaires, a augmenté de près de 31% entre 2011 et 2015, avec un résultat net en hausse de plus de 6% pour la même période1 .

Et de l’autre, un personnel à la fois chômeur et salarié à temps partiel rémunéré au niveau du SMIC. Une situation imposée alors qu’un travail à temps complet est amplement envisageable sur tous les instituts de sondage.

Mais ces derniers pratiquent le partage du temps de travail à leurs manières. La technique est simple, il suffit de diviser le temps de travail par 2. Sur une journée de 8h, employer 2 salariés qui travailleront chacun 4h. Un coût salarial égal à celui qui résulterait de l’emploi d’une personne pendant 8h, mais qui permet de boucler un sondage en 4h au lieu de 8h, rentabilité assurée.

En revanche, pour l’enquêteur-sondeur, c’est un salaire divisé par 2 qui lui est dévolu. Ce procédé inique et scandaleux est la forme usuelle de « partage » du travail façon IFOP, IPSOS, GFK et bien d’autres…

Avec l’arrivée d’internet, les enquêtes faites par téléphone ou en face à face disparaissent peu à peu. Les plates-formes téléphoniques ferment les unes après les autres. Alors que se pose la question de que faire de ces enquêteurs avec plus de 15 ans d’ancienneté et sans CDI !

IPSOS a trouvé la solution. Elle ferme sa plateforme parisienne et supprime 21 postes de travail, soit une trentaine d’enquêteurs concernés. Et tout cela sans qu’aucun Plan de Sauvegarde de l’Emploi (PSE) ne soit proposé.

Là aussi, l’ingéniosité de nos dirigeants est sans commune mesure. Un licenciement économique et un PSE n’étant pas une obligation pour une population sans CDI.

Une dizaine d’enquêteurs a eu une proposition de transaction financière. Accepter une transaction individuelle signifie la fin de toutes procédures juridiques à même de faire reconnaître l’illégalité du recours abusif au CDD d’usage et la requalification des contrats antérieurs et en cours en CDI.

Cette « grosse » ficelle est pourtant utilisée en toute impunité. Les enquêteurs ayant intenté un procès aux prud’hommes obtiennent régulièrement la requalification de leurs CDD en CDI.

Nos dirigeants politiques ne peuvent ignorer les conditions de travail de ceux qui réalisent quotidiennement leurs sondages !!

IPSOS a d’autres centres d’appels à Bordeaux (Gironde), Plérin (Côtes d’Armor). Ce qui représente environ 295 salariés équivalent temps plein.

Tous sont vacataires et à la merci d’une fermeture qui se traduira si nous ne nous mobilisons par « une évaporation naturelle » des salariés qui ne bénéficieront ni d’un PSE, ni d’un licenciement économique.

C’est dans ce contexte, que la CGT a appelé l’ensemble des salariés d’IPSOS à se mobiliser et à se rassembler devant le siège de l’entreprise sise au 35 rue du Val de Marne - 94250 Gentilly (Station du RER B : Gentilly), le 4 novembre 2016 . Le but de ce rassemblement était de manifester notre mécontentement face au mépris de la Direction qui n'a jamais voulu reconnaître les enquêteurs comme des salariés à part entière, malgré leur permanence dans l'entreprise et leur ancienneté. Nous réclamerons l’ouverture d’un Plan de Sauvegarde de l'Emploi intégrant tous les vacataires concernés par la fermeture du site parisien et la baisse de l'activité des études Face à Face. Afin que ceux-ci ne se retrouvent pas « jeter à la rue », après avoir contribué pendant des années à la richesse des actionnaires de l’entreprise.

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8 novembre 2016 2 08 /11 /novembre /2016 09:48

Le 3 novembre 2016

Lors de l'une de ses nombreuses actions, la CGT a détecté une non-conformité de la retenue des absences  congés payés avant juin 2015.

Avant cette date la direction grappillait, à notre insu, quelques euros  dès nous posions des  congés payés.

C’est sans compter sur la pugnacité de la CGT qui va toujours dans le sens de l’intérêt des salariés !!

Certains d’entre vous ont déjà vu cette erreur rectifiée, grâce à l’ aide de la CGT, qui leur a permis de rédiger un courrier type permettant la régularisation de celle-ci.

Nous  invitons tous les salariés arrivés dans la société avant janvier 2015 à rédiger ce courrier type afin qu’ils puissent  récupérer leur dû (en RAR ou remis en mains propres)

 

Objet :   régularisation retenues sur congés payés.

" Vous avez reconnu que le logiciel de paie n’était correctement paramétré que depuis juin 2015.   Pour cette raison je vous demande une régularisation rétroactive des montants qui me sont dus, sur une période de 3 ans à compter de ce jour.   "

 

 

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24 février 2016 3 24 /02 /février /2016 11:45

Le gouvernement vient de transmettre au conseil d’Etat l’avant-projet de loi sur la négociation collective, l’emploi et le travail (le projet de loi El khomri). Puis Myriam EL KHOMRI le présentera le 9 mars en conseil des ministres.

Avec ce projet ce gouvernement continue sans sourciller son projet de destruction des droits des salarié-e-s qu’il a entamé avec la loi de sécurisation de l’emploi et poursuivi avec les lois Macron et Rebsamen.

Ainsi au nom de l’emploi, des pans entiers du Code du travail sont modifiés, transformés, annihilés… C’est donc au nom de l’emploi que le gouvernement, larbin du MEDEF et consort, veut nous faire revenir à l’âge de la 1ère révolution industrielle. Que l’on en juge :

Ø Temps de travail

Les 35 heures deviennent théoriques. Une journée de travail pourra atteindre 12 heures et 46 heures par semaine sur 16 semaines par accord d’entreprise. Il est même possible via une autorisation administrative de faire 60 heures par semaine.

Un accord d’entreprise peut majorer les heures supplémentaires de 10% au lieu de 25% … même si l’accord de

branche stipule le contraire.

Concernant le forfait jours, les entreprises de moins de 50 salarié-e-s n’auront plus besoin d’accord collectif. Les 11 heures de repos quotidiennes consécutives obligatoires pourront être fractionnées. Et l’employeur ne sera plus responsable dans ce cadre-là, de la santé et de la sécurité des salarié-e-s.

La modulation annuelle passe par accord sur une période de 3 ans. Les heures supplémentaires sont payées, le cas échéant, après cette période.

Ø Astreintes

Les temps d’astreintes seront décomptés comme du temps de repos contrairement aux stipulations de la Cour

Européenne des Droits Sociaux.

Ø Hiérarchie des normes

Elle est inversée. C’est l’accord d’entreprise qui prévaut sur l’accord de branche même quand il est moins

favorable.

Ø Référendum

Le droit d’opposition des syndicats majoritaires est supprimé et remplacé par le référendum d’entreprise. Un référendum pourra valider un accord signé par un ou plusieurs syndicats ayant fait 30% aux élections professionnelles. Les accords seront tous d’une durée minimum de 5 ans.

Ø Chantage à l’em plo i

Un accord de « maintien de l’emploi » qui a pour conséquence la baisse de salaires et/ou hausse du temps de travail se concrétise par un avenant au contrat de travail. Si le salarié refuse, il est licencié pour motif personnel impossible à contester devant les juridictions compétentes.

Ø Licenciements abusifs

En cas de licenciements abusifs, les indemnités sont plafonnées quel que soit le préjudice réel : moins de 5 ans, 6 mois et plus de 20 ans, 15 mois de salaires.

Ø Licenciements économiques

Une baisse du chiffre d’affaires ou du montant des commandes pendant quelques mois suffit à licencier.

Il est urgent de combattre ce projet de loi et d’en demander son retrait. Partout,

construisons la mobilisation ; signons massivement la pétition : http://loitravail.lol

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30 juillet 2015 4 30 /07 /juillet /2015 10:40
LES CONGES PAYES
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30 juillet 2015 4 30 /07 /juillet /2015 10:32

A l'heure où le patronat entend défaire un à un tous les acquis sociaux obtenus par la lutte, en cette période estivale évoquons un acquis qui semble évident aujourd'hui mais qui a été obtenu à force de luttes.

En 2014, personne n'imaginerait que les congés payés puissent ne pas exister... et pourtant... Il a fallu les grèves de mai-juin 1936 pour que le patronat et le gouvernement accordent, entre autres, les deux semaines de congés payés, de peur de perdre bien plus..

Le 3 mai 1936, le Front Populaire gagne les élections et provoque de par sa victoire un élan de revendications chez les travailleurs. Mouvements de grèves, occupations pacifiques des usines : plus de 2 millions de travailleurs revendiquent de meilleures conditions de travail. La France est paralysée et le patronat est dans l'obligation d'ouvrir des négociations.

Dans la nuit du 7 au 8 juin 1936, à l'hôtel Matignon à Paris, sont officiellement signés les accords dits de Matignon, entre le Président du Conseil, Léon Blum, la Confédération Générale du Patronat français et la CGT. Ces accords prévoient la généralisation des conventions collectives, la création des Délégués du Personnel et une augmentation de 12 % des salaires. Cependant la mémoire des français ne retiendra que la semaine des 40 heures et l'octroi de deux semaines de congés payés qui leur permettront de partir en vacances dès l'été 1936.

20 ans plus tard en 1956, le cabinet Guy Mollet fait adopter une troisième semaine de congés payés obligatoires. En 1969, est octroyée la quatrième semaine et c'est finalement, en 1982 que le temps des congés payés est fixé à cinq semaines.

Certains disent qu'il faut arrêter de revendiquer de nouveaux acquis sociaux car la situation économique ne le permet plus. Pourtant est-ce que la situation économique était plus florissante avant ? Et bien non !

Aujourd'hui plus qu'hier, nous devons nous organiser et nous mobiliser afin de défendre ce que nous avons obtenu par la lutte collective et obtenir de nouveaux droits. Une forte mobilisation est le seul moyen de retrouver ce rapport de force favorable qui a permis d'obtenir à l'époque, de grandes avancées sociales.

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