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2 avril 2013 2 02 /04 /avril /2013 13:27

Si les négociations sur la modulation du temps de travail sont toujours en cours, notre direction ne perd pas de temps pour faire des économies  sur le dos des salariés bien évidemment !!!

En effet, la Direction veut dénoncer plusieurs usages d'établissement dans les plus brefs délais.

 

Usage N° 1: le mode de pose des congés payés

  Profitez bien de vos congés 2012, ceux que vous aurez soldés au 31 mai 2013, car très prochainement vous devrez décompter 5 jours par semaine que vous soyez en semaine 32h (soit 4 jours) ou semaine 38h (soit 5 jours).

De ce fait, vous perdrez jusqu'à 4 jours de CP par an. Imaginez un peu si un accord de modulation devait être signé !!! Quand vous seiez en semaine basse, 28h, vous devrez poser 5 jours alors que vous n'aurez travaillé que 3 et demi.


C'est pas beau ça ???!!!

 

Usage N° 2: le décompte des jours en cas d'arrêt maladie

Aujourd'hui, vos arrêts maladie sont décomptés en jours travaillés, demain ils le seront en jours calendaires soit du lundi au dimanche !!!!

Par conséquent, même si la rémunération de ces jours restera la même, vous épuiserez plus vite ceux indemnisés à 100%, ou 90%, 80% et 75%.

 

Usage N°3: modification du mode d'attribution des différentes primes (objectifs, qualité et assiduité)

Pour la modification d'attribution, nous n'avons pas plus de détail, mais pensez-vous sincérement qu'elle sera à l'avantage des salariés au vu de l'attitude de la Direction??!! 

 

Ne perdez pas de vue que nous pourrions également perdre des avantages négociés en national :

- carence maladie : passer à 7 jours direct

- journées enfants malades

- départs anticipés pour les femmes enceintes

- congés d'ancienneté

 

Chers collègues, les mots " rigueur et austérité " sont plus que jamais dans la bouche de nos dirigeants !! Jusqu'à quand allons-nous nous laisser exploiter ??!! La crise a bon dos mais tout le monde ne la subit pas !!

 

Tous nos avantages doivent être dénoncés en  réunion CE du 27 mars 2013, alors manifestons avant qu'il ne soit trop tard !!!

Rassemblons-nous  le 26 mars  à 13h pour une assemblée générale à Copernic !!!! Venez nombreux, la situation est grave !!!! 

 

 

 
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14 février 2013 4 14 /02 /février /2013 13:01

Nous nous adressons à toi, adhérent de la CFDT, parce que l’accord que le bureau national de la CFDT à l’unanimité vient de signer le 17 janvier nous apparaît comme une véritable bombe à fragmentations contre le droit social, l’emploi et la nature du syndicalisme. Tu trouveras l’analyse que nous en faisons en pièce jointe. Nous avons tant de questions à te poser, car hier, en 2010, nous manifestions ensemble contre le plan Fillon tant désastreux pour les retraites.

 

En signant un accord avec le Medef, la direction nationale de la CFDT et deux organisations syndicales à la représentativité incertaine  - CFTC, et la CFE CGC, auraient à elles seules « ancrer le rôle de la démocratie sociale dans la modernisation de notre pays », selon la déclaration du bureau national de la CFDT. Cette autoglorification suscite les déclarations sur le « rôle historique » de cet accord. 

 

Un syndicalisme de médiation et de gestion des dégâts sociaux

Connais-tu l’impact réel de cet accord sur le syndicalisme ? La démocratie sociale selon le Medef et la direction de laCFDT se présente dans l’accord et ses annexes de cette façon :

 

  • Les délégués au CE et les DP seront informés sur les « options stratégiques de l’entreprise » dans la seule mesure de leur serment de confidentialité. Si bien que les délégués seraient muselés, surtout en cas de restructuration, cession, licenciements.
  • Les mêmes délégués, selon un schéma en annexe concocté par le patronat, intitulé « Partager les options stratégiques de l’entreprise pour initier les discussions sur la création et la répartition de valeur dans l’entreprise », échangent leur serment de confidentialité contre un accord de fond, qui implique un changement de nature du syndicalisme !
  • Ainsi, le Medef a obtenu de partager avec les syndicats les options stratégiques de l’entreprise, dont les objectifs se résument à « son positionnement sur son marché ». La direction de la CFDT a ainsi choisi pour tout le syndicalisme qu’il devait donner la priorité absolue non plus seulement à la « compétitivité », mais à la conduite patronale. Vu les erreurs stratégiques, la nocivité d’une finance toute puissante et la destruction industrielle en cours, voilà un choix relevant de joueur de casino plus que de la représentation du Travail !
  • Pourtant, « les impacts organisationnels et sociaux » de ces options patronales définiraient l’attribution du syndicalisme, défini comme expert en dégâts sociaux, médiateur auprès des salariés de l’inéluctabilité des conséquences néfastes de la gestion patronale, dont l’un des records les plus glorieux consiste à avoir créé plus de 5 millions de chômeurs et avoir ériger la précarité en principe.
  • L’accord Medef CFDT va plus loin encore, puisqu’il codifie la répartition de la valeur créée selon une hiérarchie patronale : les cotisations sociales, les salaires, la formation, les conditions de travail sont traitées selon le principe de « l’investissement de l’employeur », le dogme syndical que la CGT devrait reprendre. Une prime est donnée à l’épargne, à l’actionnariat salarié et à la rémunération des dirigeants.

 

Nous te demandons :si la direction de la CFDT a choisi de se dissoudre dans la gestion patronale de l’entreprise, ce qui est son droit, as-tu été consulté ? Et en quoi peut-elle prétendre imposer ce même choix à la CGT ? La CFDT prétend-elle à ce point à l’hégémonie qu’elle impose à elle toute seule de parler au nom de tout le syndicalisme pour organiser d’en haut sa mutation en super Médiator et en expert social des faits et gestes du patronat ?

 

 

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14 février 2013 4 14 /02 /février /2013 12:53

La négociation collective ? Mais où est-elle passée ?

L’accord Medef CFDT, selon le bureau national de la CFDT,« fait la démonstration que la négociation collective entre syndicats et patronat produit des avancées importantes conjuguant acquis sociaux et efficacité économique ».

 

Négociation collective ? L’encre à peine sèche de la signature, voilà Renault qui déclare la réduction unilatérale de ses effectifs de 8 000 postes. La direction se sent pousser des ailes du fait de cet accord Medef CFDT. Et avec elle, des centaines de PME procèdent de la même façon sans la moindre négociation.

Négociation collective ? Le Medef convoque les syndicats pour leur imposer un gel des retraites complémentaires. Tout haut, le ministre Cahuzac et Laurence Parisot rêvent conjointement d’une désindexation définitive, et d’une rupture avec le régime général des retraites.

Négociations collective ? Aller défendre ça devant les victimes de destructions unilatérales d’emploi, qui ont expérimenté la brutalité des décisions patronales et la faiblesse des droits salariaux en matière de défende de l’emploi… .

 

Un modèle syndical d’intégration européenne ?

« Par la signature de cet accord, la CFDT engage sa responsabilité d’acteur social faisant face à une situation économique particulièrement dégradée en France et dans toute l’Europe. Cet accord s’inscrit dans la proposition de la CES de mettre en place un contrat social. » Telle est l’ambition européenne du bureau national de la CFDT.

Non seulement cet accord devrait bénéficier d’une transposition en loi française, mais servir de modèle continental ? Voilà des métallurgistes allemands, des imprimeurs italiens, des papetiers espagnols et scandinaves qui risquent de ne pas trop apprécier la proposition CFDT de dissoudre leurs droits dans l’accord.

Nous te demandons : la CFDT a-t-elle consulté les organisations syndicales européennes sur le texte de l’accord, et reçu leur assentiment au point d’en faire un acte légal de l’Union européenne ? Les députés européens ont-ils été convaincus, et quand, par un telle démarche ?

 

Voilà une petite sélection de questions que nous aimerions te soumettre, attachés que nous sommes à l’unité syndicale dans les entreprises, ayant appris par expérience que les scissions syndicales ne profitent qu’aux patrons. Que le débat commence. Cette lettre a pour but de le nourrir.

 

Reçois, cher camarade, nos salutations syndicalistes.

 

                                                                                     Pour la fédération

                                                                                     Noël LECHAT

                                                                                     Secrétaire Général

 

 

 

 

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12 février 2013 2 12 /02 /février /2013 21:16

Nous vous proposons de signer une pétition afin de pousser le gouvernement à ne pas faire passer cette loi absurde qui détruira le CDI.

 

http://www.petitionduweb.com/Petition_secretaire_general_fd_cgt_societes_d_etudes-1000330.html?fb_comment_id=fbc_214849968653401_831674_216456355159429#ff6e778

 

Et partagez sans réserve.

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15 janvier 2013 2 15 /01 /janvier /2013 13:05
Une grave régression des droits sociaux

 


Le Bureau confédéral de la CGT confirme l’avis négatif de la délégation CGT sur l’accord national interprofessionnel du 11 janvier 2013 qui modifierait profondément le Code du Travail.

 

Ce texte marque une grave régression des droits sociaux des salariés et va a contrario des objectifs fixés par la « Grande Conférence sociale » et celle de la « lutte contre la pauvreté ». Il contient de multiples dispositions pour faciliter les licenciements et accentuer la flexibilité.

 

Le chantage à l’emploi est généralisé par des accords permettant la baisse des salaires et l’augmentation du temps de travail, ce sont les accords de « compétitivité/emploi » voulus par Nicolas SARKOZY.

 

La thèse du MEDEF est le principal fil conducteur de cet accord : « les licenciements d’aujourd’hui feront les emplois de demain ».

 

I l serait inconcevable que la majorité parlementaire et le Gouvernement, issus des élections de mai 2012, entérinent dans la loi les reculs sociaux dictés par le MEDEF.

 

Le Gouvernement, qui se dit attaché au Dialogue social, doit prendre en compte le rejet de cet accord par les syndicats représentant bien plus de salariés que les syndicats potentiellement signataires.

 

La CGT attend du gouvernement un projet de loi d’une toute autre nature, qui protège les salariés contre les licenciements et la précarité.

 

La CGT va amplifier sa campagne d’information par l’édition d’un journal tiré à deux millions d’exemplaires à destination des salariés pour favoriser leur mobilisation dans les semaines à venir.

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15 janvier 2013 2 15 /01 /janvier /2013 12:35

BONNE ANNEE 2013

La négociation salariale 2012 ayant avortée du fait de l’intransigeance du patronat de la branche, la hausse de 3 centimes du SMIC horaire, intervenue le 1er janvier, rend caduc les salaires minimums des 6 premiers niveaux de la convention collective.
De fait, toute reconnaissance de l’expérience acquise ou des compétences est réduite à néant par ce nivellement par le bas des rémunérations.
Bien entendu, cette situation est voulue, voire entretenue, par le patronat car celui-ci en tire un bénéfice financier non négligeable, notamment par l’application conjuguée de la réduction dite « Fillon » et du nouveau Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi (CICE).
Il faut savoir que grâce à ces deux mesures, le coût salarial est abaissé d’environ 11% pour une rémunération équivalente au SMIC, et que ce pourcentage tend à se réduire dès lors que la paye est supérieure à ce salaire minimum.
A lui seul, le CICE va faire économiser aux entreprises de la branche entre 80 M€ et 120 M€ par an. Il n’y a donc aucune raison, dans ces conditions, pour que les patrons nous augmentent volontairement.
Seule la mobilisation de toutes et tous pourra faire fléchir un patronat avide de profit. Celle-ci sera plus que nécessaire dans les négociations salariale à venir, que cela soit au niveau de la branche (celles-ci s’ouvrent en janvier) ou au niveau de chaque entreprise.
Il est grand temps que nous profitions des richesses que nous contribuons à créer !

 

A compter du 1er janvier 2013, le taux horaire du SMIC passe à 9,43 €, soit 1.430,22 €/mois sur la base d’une durée hebdo-madaire de travail de 35 h.

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15 janvier 2013 2 15 /01 /janvier /2013 12:29

Le 17 juillet 2012, le Gouvernement avait mandaté le Comité stratégique de filière « services et technologies de l’information et de la communication » (CSF STIC) afin que celui-ci lui fasse des propositions permettant le maintien et la création d’emplois dans la relation client en France.

Celui-ci vient de rendre ses conclusions. Sans surprise, celles-ci confirment la nécessité d’une « mise en oeuvre cohérente et effective de la responsabilité sociale, sociétale et environnementale des opérateurs des télécom-munications, des prestataires de la relation client et des pouvoirs publics ».
Le « Label de Responsabilité Sociale » serait donc la solution, et nous qui pensions bêtement que cela devait passer obligatoirement par l’amélioration des conditions de travail.
Alors même qu’il nous est affirmé que la lutte contre les délocalisations passe obligatoirement par ce label, le Gouvernement, sous prétexte de « co-localisation », accorde un prêt de 150 millions d’euros au Maroc dont deux tiers dédiés au financement de nouvelles délocalisations dans le royaume chérifien.

Nous sommes loin des beaux discours sur la préférence nationale ânonnés pendant l’été, au moment de l’affaire du STIF, par les ministres Fleur PELLERIN et Arnaud MONTEBOURG.

Nous en avons plus qu’assez du double langage gouvernemental (que celui-ci soit de gauche ou de droite).

Nous voulons des actions concrètes qui permettent le développement en France, dans le secteur de la relation client, d’un emploi de qualité et exercer dans des conditions décentes tant au niveau de l’exécution du travail que de sa rémunération.

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13 novembre 2012 2 13 /11 /novembre /2012 16:40

Au mois de juillet, le Gouvernement a publié un décret (Décret n°2012-847 du 2 juillet 2012 rela-tif à l’âge d’ouverture du droit à pension de vieillesse, Journal Officiel du 3 juillet 2012) qui relève, à compter du 1er novembre 2012, la cotisation d’assurance vieillesse de 0,10% tant pour les employeurs que pour les salariés.


Ce sont près de 2€ net que perdront les salarié-e-s payé-e-s au niveau du SMIC sur leur fiche de paie dès ce mois-ci.
Cette modification du taux de cotisation réduit à néant la faible hausse qu’à connu le SMIC début juillet.

 

Il est évident que cette décision n’est pas une bonne nouvelle pour les milliers de salarié-e-s des centres d’appels qui verront, de fait, leur rémunération nette baisser, sans aucun espoir de voir leur situation s’améliorer au vu des négociations en cours au niveau de la branche.


En effet, le patronat refuse toute augmentation généralisée des salaires. Leurs propositions pour les premiers coefficients va engendrer leur maintien en-dessous du niveau du SMIC.


Pour les salarié-e-s du secteur, cela veut dire plus de difficultés pour se loger, manger, s’habiller et vivre tout simplement. Alors que dans le même temps, leur patron et leurs actionnaires vont continuer à engranger les profits.

 

Cette situation ne peut pas durer, et ce n’est pas sur ce Gouvernement, dit de « gauche », que nous pouvons compter pour changer les choses.


Le changement ne pourra venir que des salarié-e-s eux-mêmes, uni-e-s et déterminé-e-s à faire valoir leur droit à une vie digne.

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13 novembre 2012 2 13 /11 /novembre /2012 15:17

Que ce soit en Grèce, en Italie, en Espagne, au Portugal, en Irlande…les politiques d’austérité que mènent les gouvernements à la solde du patronat ont pour conséquences une baisse du pouvoir d’achat, le développement de la pauvreté, la casse du code du travail, des licenciements massifs…
En France, pays relativement épargné du fait des luttes et d’un certain niveau
de protection sociale, n’en est pas moins secoué par les stratégies patronales qui visent à toujours plus de profit. Cela se concrétise par des délocalisations, des licenciements, du développement de la précarité et de la pauvreté.
Dans ce contexte, le 6 novembre apparaît comme l’amorce d’une nouvelle phase en France. Suite au mémorandum de Montebourg, et au rapport Gallois le gouvernement a annoncé 35 mesures dans un pacte de compétitivité, habillage cynique de ce que le Medef nomme le choc de compétitivité. Elles seraient destinées à combler les déficits, dans le droit fil du traité européen voté ces dernières semaines.

Mais ces mesures ont comme dénominateurs communs les exonérations de cotisations sociales. Autrement dit, il s’agit de faire payer le déficit par une baisse de salaire. En effet, le salaire comporte à la fois les cotisations patronales et les cotisations salariales. Toucher à l’un ou l’autre de ces éléments revient donc à baisser le salaire.
Chacune et chacun sait que cette politique ne peut conduire qu’à une impasse pour les salarié-e-s. Non seulement ceux-ci ont déjà donné depuis plusieurs années, la part des salaires dans la valeur ajoutée ayant baissée de plusieurs points, mais surtout les mesures d’exonérations de cotisations n’ont jamais créé d’emplois depuis qu’elles ont été mises en oeuvre. Les différents rapports, y compris celui de la cour des comptes en attestent. En fait sous couvert de baisses des cotisations sociales, il s’agit de mettre bas notre protection sociale et financer les profits des entreprises.

Grèce : Grève générale
Espagne : Grève générale
Portugal : Grève générale
Italie : Manifestation nationale à Rome
Roumanie : Manifestation régionales
Allemagne, Belgique et Royaume Uni : Grèves et actions ponctuelles

Les conséquences sociales de ces politiques, nous les connaissons : encore plus de pauvreté, de chômage, de précarité…une société dont la seule variable d’ajustement serait les travailleurs. Le patronat ne pouvait trouver mieux.
Il nous appartient de créer les conditions pour obliger les gouvernements à changer de politique économique. Après avoir écouté les sirènes du patronat depuis des semaines avec matraquage idéologique à l’appui, il serait temps que les travailleurs soient entendus. Tel est le sens de cette journée.

 

Rassemblement à 11h devant la mairie de Châtellerault

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13 novembre 2012 2 13 /11 /novembre /2012 14:35

Les opérateurs traditionnels « Orange, SFR, et Bouygues » ont annoncé des restructurations drastiques qui une fois de plus vont venir peser lourdement sur l'emploi. Leur préoccupation principale est aujourd'hui comme hier de préserver leurs marges et les dividendes de leurs actionnaires.
L'arrivée d'un quatrième opérateur dans le secteur de la téléphonie mobile, des offres commerciales à bas couts, des contrats où la relation client est réduite à sa plus simple expression… Tout cela leur sert d'excuse afin de justifier des centaines de licenciements en interne comme chez leurs sous-traitants.
Si le « Paquebot TELECOMS » risque d'être chahuté par cette houle, il est fort à craindre que le « Navire Centres d'Appels Prestataires » fasse les frais de cette tempête, et déplore même de nombreux naufragés !

Les conséquences pour les prestataires.

Les donneurs d'ordres provenant du secteur TELECOM pèsent encore fortement sur le marché des centres d'appels prestataires, puisque celui-ci représente encore près de 57% des contrats.
Ces entreprises n'ont pas tardés à répercuter « leurs difficultés » sur les prestataires :
 Tous les contrats ont été dénoncés pour mieux être renégociés.
 Les prix, déjà pourtant serrés, ont fait l'objet d'un nouveau tour de vis.
 L'accentuation « du trafic traité à l'OFFSHORE » est privilégiée par les patrons sous-traitants afin de sauvegarder eux aussi leurs profits.
 Les prestataires pris à la gorge semblent prêts à tout accepter des donneurs d'ordre.
 Le syndicat patronal des Prestataires « SP2C » ne parvient pas à organiser le secteur (chaque patron étant trop occupé à défendre sa propre boutique) et à résister à la pression des opérateurs TELECOMS.

Résultat ? Les prochaines semaines risquent fort de voir les « plan sociaux PSE » ou des « plans de départs volontaires PDV » se multiplier.
Certaines entreprises déjà affaiblies risquent même purement et simplement de mettre la clef sous la porte.

Ce ne sont pas les mesures prévues par le gouvernement, plus près de la déclaration d'intention que d'une déclaration de guerre, qui arriveront à inverser la tendance.
Pour la CGT cette situation n'est pas acceptable !

Les salariés ne peuvent être une nouvelle fois les « dindons de la farce », et l'emploi ne peut être la seule variable d'ajustement économique lorsqu'un secteur évolue.

Lorsque le bateau tangue, la solution n'est pas de jeter les marins par dessus bord !!!

Il faut tenir bon la barre !!!!

 

 

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